Aujourd’hui, on va parler du fameux mythe de la confiance en soi. Vous savez, cette idée qu’il faut absolument avoir une confiance à toute épreuve pour accomplir quelque chose d’important dans la vie ? Eh bien, spoiler : c’est faux.
Prêtes à déconstruire un mythe ? On va vous montrer que vous n’avez pas besoin de cette “confiance en soi” pour avancer dans la vie.
Le mythe de la confiance en soi
Alors, pourquoi cette obsession avec la confiance en soi ? On nous fait croire qu’elle est l’ingrédient magique : “Si seulement j’avais plus confiance en moi, je pourrais… (insérez ici vos rêves les plus fous).” Mais en réalité, c’est un concept très mal compris. Permettez-moi de vous éclairer : il y a une différence essentielle entre la confiance en soi et l’estime de soi.
La confiance en soi, c’est cette croyance que vous pouvez accomplir une tâche spécifique, comme faire cette présentation au travail sans que vos mains ne tremblent, ou réussir à faire les devoirs avec les enfants sans perdre patience (oui, c’est un vrai défi). C’est une compétence émotionnelle qui se travaille, comme apprendre à faire un bon café sans que ce soit une soupe à la caféine après une longue nuit blanche.
Maintenant, l’estime de soi, c’est plus global. C’est le regard que vous portez sur vous-même dans votre ensemble. Beyoncé, par exemple, pourrait douter de ses compétences sur un nouveau projet (oui, elle aussi doute parfois, je vous jure), mais elle a une estime d’elle-même assez forte pour ne pas se laisser arrêter.
Le problème ? Ce n’est pas un manque de confiance en soi qui vous bloque, mais cette peur irrationnelle de l’échec, cette idée que vous devez être parfaitement confiante avant même de commencer. Ça vous parle ? Pourtant, Oprah n’a pas attendu d’être sûre à 100% avant de se lancer. Après s’être fait virer de son premier poste de présentatrice télé, elle aurait pu laisser ses doutes la freiner. Mais elle a choisi d’agir malgré tout.
Vous voyez où je veux en venir ? Si ce genre d’exemple vous parle, je vous recommande d’écouter l’épisode #50 – Si elle peut, moi aussi !, où on explore ce phénomène de comparaison et comment le surmonter.
Le cerveau face à la peur
Maintenant, on va plonger dans la mécanique du cerveau (promis, ça sera pas un cours de biologie ennuyeux, mais plutôt une petite plongée sympa dans ce qui fait que vous voulez parfois tout annuler). Quand vous doutez de vous-même, votre amygdale – ce petit détecteur de danger dans votre cerveau – s’active dès que vous sortez de votre zone de confort. Elle vous fait croire que tout inconnu est une menace. Voilà pourquoi, juste avant une réunion importante ou une prise de parole en public, vous ressentez cette envie de disparaître sous votre plaid (ou d’envoyer un texto du genre “Oups, désolée, petite urgence à la maison”).
Heureusement, il y a le cortex préfrontal, la partie du cerveau qui gère la prise de décision rationnelle. Plus vous agissez malgré la peur, plus vous renforcez cette partie. C’est ce qu’on appelle la neuroplasticité. Chaque fois que vous entreprenez quelque chose malgré le stress, vous renforcez ces connexions neuronales. Imaginez Beyoncé avant un grand show : vous pensez qu’elle est zen à 100% ? Pas du tout. Elle agit malgré ses doutes. Elle monte sur scène, et voilà que la confiance suit. C’est pareil pour nous, les mortelles.
D’ailleurs, si cette dynamique entre action et confiance vous intéresse, allez jeter une oreille à l’épisode #7 : Comment gagner plus d’argent ?, où on parle aussi de l’importance d’agir même quand on n’est pas encore prêt.
Le véritable problème : le manque de courage, pas de confiance en soi
Voici la vérité : ce qui vous bloque, ce n’est pas un manque de confiance, c’est plutôt le manque de courage pour vous lancer. Sheryl Sandberg, la COO de Facebook, parle souvent du syndrome de l’imposteur dans son livre Lean In. Elle doute, tout comme nous. Mais elle n’a pas laissé ces doutes la freiner. Elle a eu le courage d’agir, même sans certitude de réussir.
Et c’est là que l’on distingue celles qui réussissent de celles qui restent figées. Ce n’est pas tant la confiance en soi qui fait la différence, mais le courage d’agir malgré les doutes. Vous voyez Oprah après son licenciement ? Elle aurait pu abandonner. Mais elle a choisi de persévérer, même sans garantie de succès.
Un processus en 5 étapes pour agir malgré les doutes :
Maintenant que vous savez que la confiance en soi n’est pas indispensable pour commencer, voici un processus en cinq étapes pour vous aider à avancer, même quand vous doutez.
1. Redéfinir le succès :
Cessez de voir le succès comme un résultat parfait. Le succès, c’est d’avoir osé, d’avoir essayé. Ça vous rappelle la philosophie stoïcienne, non ? Ce qu’on contrôle, ce sont nos efforts, pas les résultats. Et devinez quoi ? Chaque petite victoire renforce le cerveau, créant un sentiment d’accomplissement.
Comment faire ?
Choisissez une chose que vous n’avez jamais osé faire parce que vous aviez peur de l’échec. Décidez que le seul but est d’essayer, pas de réussir. Chaque petit pas que vous faites est une victoire. Vous avez cuisiné un repas qui n’était pas parfait mais mangeable ? Victoire. Vous avez pris la parole en réunion, même pour un petit point ? Encore une victoire.
2. Décomposer l’action en micro-étapes :
Vous savez comment on prépare les affaires pour les enfants la veille au soir ? On ne fait pas tout d’un coup : les chaussures ici, les chaussettes là, le goûter dans un coin… Pareil pour vos objectifs. Décomposez-les en petites actions faciles à gérer. Chaque petite victoire active le système de récompense de votre cerveau.
Comment faire ?
Prenez un grand projet (par exemple, écrire ce livre que vous avez toujours voulu écrire) et divisez-le en petites étapes. Commencez par une page. Ensuite, félicitez-vous, même si c’est une page un peu chaotique entre deux interruptions. Vous avez avancé.
3. Créer des rituels de courage :
Avant une grosse décision, respirez, visualisez votre succès. Imaginez-vous dans cette réunion ou sur cette scène, calme et sereine. La visualisation, c’est pas juste pour les stars du sport, c’est aussi pour nous, les mamans, les pros, les femmes multi-tâches.
Comment faire ?
Chaque matin, avant de sortir de chez vous, prenez 2 minutes pour visualiser votre journée. Vous êtes déjà en train de réussir, même si vous devez jongler entre la gestion de projets et une machine à lancer.
4. Accepter l’inconfort :
Soyons honnêtes, on se sent parfois tellement mal à l’aise qu’on préférerait disparaître. Mais comme dit Beyoncé, “Le confort est l’ennemi de la croissance”. Vous grandissez dans l’inconfort, que ce soit à gérer une réunion délicate ou à essayer d’éviter une énième dispute à la maison.
Comment faire ?
Identifiez une situation inconfortable que vous évitez (par exemple, demander une augmentation ou avoir une conversation délicate avec un proche). Entrez dans cette situation en acceptant que l’inconfort fait partie du jeu. Notez ce que vous ressentez et voyez à quel point c’est moins effrayant une fois que vous l’avez fait.
5. Mesurer les progrès, pas la perfection :
Ne cherchez pas à être parfaite. Mesurez chaque petit pas, chaque fois où vous avez osé. Vous savez, c’est comme quand on prépare une tarte maison avec les enfants. Ce n’est pas parfait, il y a de la farine partout, mais le simple fait de l’avoir fait ensemble est déjà une victoire.
Comment faire ?
Tenez un journal de vos petites victoires. C’est cette répétition qui vous aidera à développer une véritable confiance à long terme. Et si vous avez envie de nourrir encore plus cette énergie, je vous recommande l’épisode #42 – Comment protéger ton énergie ?, où je parle de la manière dont vous pouvez préserver votre énergie en vous concentrant sur vos petites victoires.
Conclusion :
Voilà, cet épisode était là pour vous rappeler que la confiance en soi n’est pas une condition préalable au succès. C’est le courage d’agir qui est vraiment important. Alors, la prochaine fois que vous sentez ce doute, ne laissez pas votre cerveau vous piéger avec ce faux mythe. Faites ce petit pas, essayez, et voyez la confiance suivre.
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Alors, cette semaine, qu’allez-vous oser faire ? Écrivez-moi, j’ai hâte de lire vos victoires. À bientôt dans le prochain épisode !
